Python est génial

Python est un langage de programmation, il peut être utilisé autant pour créer de petits scripts d’automatisation, que pour générer des pages webs et même pour faire des applications graphiques complexes.

Voici quelques raisons, basées sur mon expérience, pourquoi Python est génial.

Python est simple

Il est simple à apprendre, et simple à utiliser. Le langage emprunte les principes des «vieux» langages que la majorité des programmeurs sont déjà habitués d’utiliser. N’importe quelle personne qui connait déjà 2 ou 3 autres langages de programmation connait déjà la majorité des concepts utilisés par Python. Le langage est toutefois adapté aux débutants, puisque sa syntaxe est facile à comprendre et à se rappeller.

Le code en tant que est concis, il y a très peu d’accolades et de symboles étranges. Ceci est en grande partie dû au fait que les blocs de codes sont définis par leur indentation, je crois personnellement que c’est le trait le plus intéressant de Python.

Il est possible de faire beaucoup en peu de temps

Parce que Python est un langage de haut-niveau, beaucoup de fonctionnalités sont intégrées au langage, et ces fonctionnalités sont simples et courtes à utiliser. Ce qui signifie que lorsqu’on doit écrire un script, on ne perd pas beaucoup de temps à trouver comment en écrire le code.

Le bon outil pour la bonne tâche

Avec la plupart des autres langages, j’ai toujours senti que je me battais contre-eux pour parvenir à faire ce que j’avais besoin de faire. Comme si j’essayais de visser une vis avec une paise de pince, c’est possible, mais particulièrement laborieux. Mais je peux maintenant dire que «j’utilise» Python, et non pas que je me bats contre celui-ci. Python est le tournevis pour ma vis. J’ai finalement trouvé le langage de programmation qui semble avoir mon succès à coeur autant que moi-même.

Le langage de programmation qui n’est pas un obstacle

La meilleure «fonctionnalité» de Python, est le fait qu’il n’est pas un obstacle pour le programmeur. J’ai utilisé plusieurs langages depuis que j’ai appris la programmation, bien que je ne sois toujours pas un expert dans aucun de ces langages, j’ai travaillé avec certains d’entre-eux assez longtemps pour y être relativement à l’aise. Mais je n’en ai trouvé aucun (à l’exception de Python) qui ne ralentissait pas ma cadence. La programmation demande beaucoup de travail en soit, cela devient donc particulièrement irritant lorsqu’on doit en plus essayer de duper le langage pour le forcer à faire ce qu’on veut. J’ai l’impression que Python a été conçu en gardant la tâche du programmeur en tête, contrairement aux autres langages qui semblent seulement avoir été créés pour régler un problème, sans vraiment s’inquiéter à propos du pauvre fou qui devra l’utiliser.

Voilà donc pourquoi Python est génial.

Est-ce que la basse est plus facile que la guitare?

Cet article est à propos de la guitare basse, ou si vous êtes guitaristes, la guitare facile.

Alors, est-ce que la basse est plus facile à jouer que la guitare? Le problème avec cette question est que c’est comme comparer des pommes avec des oranges. Bien que les deux instruments se ressemblent et sont généralement joués de façon semblable, c’est tout ce qu’ils ont en commun.

La raison pour laquelle je dis cela est que chaque instrument a un rôle bien spécifique dans la musique, ils ne sont donc pas en compétition. La fonction de la guitare est d’ajouter de la mélodie à la pièce, tandis que le rôle de la basse est d’ajouter des fréquences plus basses pour complémenter la guitare et aussi pour tenir le rythme avec la batterie (ou n’importe quel ensemble rythmique qui est utilisé).

Nous pourrions comparer la guitare et la basse à un piano, où la main gauche serait le bassiste et la main droite serait le guitariste. Bien qu’il soit possible de jouer du piano avec une seule main, la musique créée en utilisant les deux mains est certainement plus intéressante.

Simplement dit, la guitare est là pour être entendue, alors que la basse sert de support rythmique à la guitare et à la batterie. Dans un sens, une bonne ligne de basse ne devrait pas attirer l’attention, sauf si la pièce musicale l’exige.

C’est aussi simple que cela, la plupart des grooves de basse sont là pour complémenter la batterie et la guitare, ce qui explique pourquoi ils sont généralement ennuyants, parce que plus ils sont complexes et flamboyants, plus ils s’éloignent de leur mission principale. Un bon bassiste est un bassiste qu’on ne remarque pas.

Pour ce qui est des habiletés techniques nécessaires pour les deux instruments, elles sont aussi différentes. La basse est plus imposante et plus lourde, les frettes sont plus grandes, et les cordes sont plus grosses. Cela créé une certaine limite concernant ce qui peut être joué et à quelle vitesse. Mais encore, la basse n’a pas été créées dans le but d’être utilisée seule. Dans bien des cas, la partie de basse d’une chanson est définitivement plus facile que celle de la guitare, parce qu’elle consiste en grande partie à jouer la note racine de ce qui est joué à la guitare, et rien de plus. Pendant que le guitariste jouera des accords et des mélodies complexes, le bassiste jouera quelques notes directement sur les temps, une à la fois.

À partir du moment où on commence à s’aventurer un peu plus dans le monde de la basse, on se rend vite compte que cela ne s’arrête pas là. Il y a une multitude de styles et de techniques qui peuvent être utilisées sur l’instrument. Il est possible de jouer avec le pouce, en alternant avec l’index et le majeur ou avec un médiator («pick»), nous pourions aussi utiliser le «tapping», le «slap» ou même une combinaison de toutes ces techniques, et peut-être même d’autres dont je n’ai jamais entendu parler… Et tout comme n’importe quelle autre habileté, ces techniques demandent une grande quantité de pratique pour être maitrisées, tout comme c’est le cas pour n’importe quelles techniques de guitare, de piano, de flute, de cornemuse ou de tout autre instrument.

Bien que jouer de la basse dans un groupe sera plus facile que de jouer de la guitare la plupart du temps, l’instrument en tant que tel comporte un univers de possibilités, mais cela n’est pas adapté à tous les styles de musique, et malheureusement, les styles de musique qu’on entend à la radio ne sont pas ceux qui laissent la place à la basse. Bien que chaque genre, pop incluse, ont chacuns quelques bassistes qui sortent du lot, certains styles, comme le jazz, le funk et le death metal technique sont connu pour avoir des lignes de basse plus complexes et intéressantes.

Finalement, ma théorie personnelle concernant cette question est que certaines personnes sont simplement ignorantes ou elles essaient de se remonter en rabaissant les autres pour cacher leur propre manque d’habileté et de confiance en eux-même. Parce qu’une personne qui décide de pratiquer un instrument de musique plutôt que de regarder Netflix et jouer à des jeux-vidéos mérite le respect pour sa discipline, peu-importe l’instrument choisi.

Je n’ai pas le temps

«Je n’ai pas le temps», est une phrase qu’on entend presque tous les jours. Je l’ai dit souvent moi aussi, jusqu’au jour où j’ai réalisé ce que cela signifiait vraiment.

La prochaine fois que vous entendrez cette phrase, ou que vous la direz vous-même, pensez à ce que cette personne, ou vous-même faites qui n’est pas essentiel à la vie. Regarder la télévision/Netflix, naviguer sur internet, faire une sieste en plein jour, prendre une balade en voiture, boire de l’alcool, jouer à des jeux-vidéos, etc. Vous vous rendrez bien vite compte que le problème n’est pas le manque de temps, mais bien un manque d’intérêt et de motivation pour la dite activité.

La journée de tout le monde a la même longueur, mais nous utilisons ce temps de manières différentes, et cela n’est pas un problème en soit. Le problème est que nous nous convainquons que nous n’avons pas de temps, alors qu’en réalité, nous n’avons seulement pas envie de faire de la place dans notre «horaire».

Cela revient à quelque chose dont j’ai déjà parlé dans un autre article, que chaque individu (adulte) est responsable de sa situation présente, que nos choix définissent qui nous sommes. Et avoir le temps est aussi un choix que nous faisons. Si vous décidez de passer votre fin de semaine à jouer à des jeux-vidéos, pas de problème, mais ne venez pas me dire que vous n’avez pas le temps de nettoyer votre appartement ou d’aller faire du jogging. Vous avez le temps, ce qui manque, c’est le désir de l’accomplir.

Donc, pourquoi est-ce que je vous dis cela? Parce que j’ai aussi été comme cela, je pensais que je n’avais pas le temps de faire les choses qui me tiennent à coeur. Jusqu’à ce que je commence à analyser ma gestion du temps et j’ai réalisé que je pouvais mieux l’utiliser et accomplir des choses importantes plutôt que de perdre mon temps à être convaincu que je suis occupé. Et la première étape est d’enlever cette phrase de mon vocabulaire et de ma tête.

Ensuite, lorsqu’on a réalisé qu’on a en effet le temps, nous devons planifier un peu. Ma méthode est très simple, elle consiste à trouver les activités que je peux réduire/éliminer et celles que je veux ajouter. Je fais une liste des choses que je veux faire, parce qu’avoir une liste claire rend la tâche beaucoup plus facile que des idées vagues. Quand nous savons ce que nous voulons faire et ne pas faire, tout ce qui reste est de préparer un petit horaire quotidien et d’y placer les activités et tâches que nous voulons accomplir, de façon qu’il nous soit possible de savoir exactement ce que nous avons à faire et donc éviter les pertes de temps.

Bien que cela soit très simple, cela fonction vraiment, mais cela demande de se botter les fesses pour commencer.

Bonne chance

Une phrase qu’on entend souvent, «bonne chance», même si les gens utilisent généralement cette expression avec de bonnes intentions, je considère cela incorrect.

Et pourquoi donc? Parce que souhaiter bonne chance à quelqu’un sous-entend que le résultat d’une situation dépend seulement de la chance.

Prenons un exemple que la plupart d’entre-nous avons déjà entendu dans notre vie. Un ami doit passer un examen demain, ou une entrevue pour un emploi, et on lui dit «Bonne chance!».

Cela n’est nullement dépendant de la chance, mais plutôt des efforts que la dite personne a fournit comme préparation et de ses qualifications. Bien sûr, on pourrait dire qu’il y a une partie sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir, comme le niveau de difficulté des questions posées, où un peu de chance serait la bienvenue. Mais si on y pense bien, on se rendra compte que ces questions ont dûes être préparées par quelqu’un, et à moins que la personne choisie ne soit incompétente, il n’y a pas beaucoup de place pour la chance. Vous répondrez correctement ou non.

Je crois en notre habileté à prendre responsabilité pour nous-même et à comprendre que nous pouvons rendre notre vie meilleure en applicant les changements appropriés nous-même. En éliminant le mot «chance» de mon vocabulaire, je fais un pas dans la direction du contrôle de ma propre vie et je fixe mon esprit à croire que presque tout est possible et que je dois seulement le décider pour que mes désirs se réalisent. Bien sûr, ce n’est pas aussi facile que de dire «Je veux devenir milliardaire» et ne rien faire pour que cela devienne réalité. Mais en faisant un changement à la fois, je peux m’en approcher.

En acceptant le fait que nous avons le contrôle de notre destinée, nous avançons déjà vers l’accomplissement de ce qui nous tient à coeur. Car cela nous fera inévitablement prendre conscience des actions possibles et des opportunités que nous pouvons utiliser pour nous rapprocher de nos buts. Au lieu d’attendre que la chance (ou son absence) décide pour nous, et vous avez surement déjà remarqué, elle ne va pas faire un effort supplémentaire pour nous rendre heureux.

La puissance des listes

Il peut être difficile d’accomplir certaines tâches si personne ne nous force à le faire. Mais quelles choses voudrait-on accomplir qui n’ont aucun impact sur quelqu’un d’autre? N’importe quoi qui nous rend heureux ou que nous considérons important. Contrairement à votre emploi et vos autres responsabilités, personne ne vous mettra de pression pour atteindre vos objectifs de vie.

Je suis le premier à regarder la télévision, des vidéos Youtube ou mon fil Twitter et Instagram lorsque je n’ai rien à faire. Pourtant j’ai des tonnes de projets sur lesquels je pourrais travailler au lieu de perdre mon temps. J’ai dû trouver des moyens de moins gaspiller de temps et finalement faire quelque chose de ma vie. Pour moi, la solution la plus efficace que j’ai trouvé a été de faire des listes de choses à faire. J’utilise les listes pour mes tâches quotidiennes, pour mes projets et même pour noter mes buts pour les 10 prochaines années. Peu importe la raison pour laquelle vous décidez d’utiliser les listes, l’application reste la même. Ce ne sont que des listes après tout.

Pour mes tâches quotidiennes, je fais généralement la liste le soir précédant, alors lorsque je me lève le matin suivant, je sais déjà ce que j’ai à faire. Pour les autres listes, il s’agit plus d’un processus incrémental, j’ajoute de nouvelles choses à mesure que j’y pense.

Mais qu’écrit-on sur la liste? J’écris tout ce que je veux voir accompli, et personnellement, je préfère avoir plusieurs petites tâches que quelques grosses, cela parait moins comme une montagne et cela me donne plus de satisfaction à la fin. Je me sens mieux après avoir terminé 10 petites tâches plutôt que 3 grosses tâches. Chaque activité mérite sa place sur la liste, même s’il s’agit de quelque chose de plus abstrait ou créatif. Par exemple, j’ai de la difficulté à prendre du temps pour composer de la musique, alors je l’écris comme une tâche sur ma liste, cela m’aide à y consacrer du temps, même s’il est difficile de prédire comment cela va tourner (il peut être difficile d’avoir de l’inspiration sur demande). Si vous prévoyez faire la lessive, écrivez-le sur la liste, si vous voulez écrire un article sur votre blog, écrivez-le sur la liste, si vous voulez méditer, écrivez-le aussi sur la liste.

Voici un exemple de ce à quoi la liste peut ressembler:

  • Lessive
  • Écrire article blog
  • Lire article sur <insérer un sujet ici>
  • Aller au gym
  • Prendre rendez-vous dentiste
  • Déposer chèque paye
  • Dessiner bande-dessinée
  • Arroser les plantes

Je ne considère pas le format de la liste comme un détail important, tant qu’il est possible de bien comprendre ce qui est écrit sur celle-ci et qu’elle est facilement accessible. J’utilise les fichiers textes, les tableurs (Microsoft Excel, LibreOffice Calc, etc), l’application de mémo sur mon téléphone cellulaire et les simples papier et crayons. Je n’ai aucun outil en particulier à recommencer car chaque personne a des goûts différents et est déjà habituée à certains outils en particulier, utilisez ceux que vous préférez et avec lesquels vous êtes le plus à l’aise. Il existe aussi probablement quelques sites web qui peuvent aussi vous aider, bien que je n’en utilise aucun.

Finalement, la liste en tant que tel ne vous force à rien, la laisser trainer sur votre bureau ne changera rien à votre vie si vous ne la regardez pas et si vous ne faites pas les efforts nécessaire pour pouvoir barrer les tâches qui y sont écrites. Chaque personne est différente alors cela peut fonctionner ou pas pour vous, mais si vous êtes comme moi, le fait d’avoir une liste claire aide beaucoup plus qu’avoir des centaines d’idées mélangées en tête. Essayer-le et voyez si cela fonctionne pour vous!

Pourquoi je dessine

J’ai déjà écrit sur la raison pour laquelle j’écris il y a de cela un bon bout de temps, j’ai pensé qu’il serait aussi intéressant d’écrire sur la raison pour laquelle je dessine, plus spécifiquement des bandes-dessinées. Je suis un amateur de webcomics depuis plusieurs années maintenant et j’ai fini par me dire que moi aussi je pouvais le faire. Je me suis donc mis à faire des bandes-dessinées et autres dessins humoristiques il y a environ 5 ans, et même si je n’ai pas beaucoup de lecteurs, je continue tout de même à en faire.

Ma première raison, évidement, c’est que j’aime dessiner. Mais faire des bandes-dessinées n’est seulement amusant, tout dépendament de ce que je veux représenter, certaines parties ne sont pas vraiment agréables à dessiner. Je dois admettre que je ne me considère pas comme un bon dessinateur, peut-être aie-je un peu plus de talent que la moyenne, juste assez pour avoir le courage de publier des créations sur internet, mais sans être reconnu pour la qualité du résultat final. Un de mes regrets est de ne pas avoir dessiné pendant plusieurs années, et maintenant que j’ai recommencé, j’ai l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps à ne pas le faire. Mais je ne peux rien faire contre cela, je dois continuer à aller de l’avant.

Tout comme j’aime écrire parce que cela me permet d’exprimer librement ce que j’ai en tête, c’est aussi une des raisons pourquoi j’aime dessiner. Je peux faire une blague sur n’importe quoi et la représenter de la façon dont j’ai envie. Je suis conscient que certaines blagues ne seront pas comprises par tout le monde, mais cela fait partie du jeu, on ne peut pas plaire à tout le monde. Prendre soin de toutes les facettes de la création de bandes-dessinées me donne une liberté que je n’aurais pas autrement. Je peux monter mon site web comme je le veux, je peux y publier des dessins quand je le veux, et ceux-ci peuvent être à propos de n’importe quel sujet. Je gère et produis tout de la façon dont je le veux, je n’ai pas à écouter personne d’autre que moi-même. Ce qui serait très difficile à faire de la façon traditionnelle (publier des livres de bandes-dessinées).

Une autre facette que j’aime bien, qui est une extension de la liberté dont je parlais au paragraphe précédant, est que le tout est présenté sur internet. Je n’ai pas à adresser mes dessins à personne en particulier, je les créé selon ma propre vision de la comédie et de l’humour, je les place sur mon site web / Twitter / Facebook / Instagram et je les laisse vivre par eux-mêmes. Contrairement aux discussions avec des gens dans la vraie vie, où la plupart du temps les gens ne sont pas capable de comprendre et d’apprécier mon humour, l’internet me permet de rejoindre des gens qui le peuvent. Si quelqu’un voit mes dessins et les apprécie, c’est bien, sinon, c’est tout de même bien, au moins j’aurai partagé quelque chose avec le monde.

Je considère les bandes-dessinées comme des peintures. Certains diront que les peintures sont plus nobles et professionnelles, mais pour moi tout cela revient à la même chose, qui est d’exprimer des émotions et des idées. Parce que dans les deux cas, l’artiste illustre quelque chose de la manière dont il le perçoit. Tout comme deux peintres à qui on demande de faire la même oeuvre d’art obtiendront deux résultats totalement différents, la même chose se produira si on demande à deux dessinateurs d’illustrer la même blague. Donc faire des bandes-dessinées est pour moi un moyen d’exprimer mon individualité et de décrire des situations à ma façon.

Bien que j’écrive surtout pour partager des découvertes sur des façons de rendre notre vie meilleure, je dessine pour divertir. Et même s’il semble y avoir une loi non-écrite qui stipule qu’un webcomic doit être drôle, je ne m’attends pas toujours à faire rire avec mes dessins. La plupart de mes blagues sont basées sur les jeux de mots, ce qui est un genre d’humour peu apprécié de la population francophone et anglophone, donc peu de personnes seront attirées par ce que je fais. Une bonne part de mes blagues sont aussi basées sur l’observation, ce qui est compréhensible seulement par les gens ayant vécus les dites situations. Le reste est de l’absurdité, qui est aussi un genre d’humour assez marginal. Mais est-ce que cela m’arrête? Non, et je pense que c’est précisément ce qui rends le processus si intéressant. De savoir que cela ne sera apprécié / compris que par un petit groupe de personnes. Le simple fait de provoquer une réaction positive chez quelqu’un, est assez pour me rendre heureux.

Même si j’aimerais pouvoir en faire mon travail principal, je ne pense pas un jour gagner assez d’argent pour que cela me permettre de survivre. Je pourrais probablement trouver des moyens de gagner de l’argent en le faisant, comme en ajoutant des publicités sur mon site web ou encore en essayant de plaire aux gens, mais j’y perdrais alors tout intérêt et motivation. Je dois le faire à ma façon, ou pas du tout. Donc cela restera probablement un passe-temps comme toutes les autres choses que je fais, mais cela ne me dérange pas. Tant qu’il m’est possible de créer et de m’exprimer comme je le veux, je serai heureux de le faire et cela en vaudra la peine.

Comment éviter la mauvaise nourriture

Sérieusement, je ne peux pas réelement vous donner de solution efficace à 100% pour éviter un type d’aliment en particuler, il n’y a pas de formule magique pour y parvenir non plus, mais l’astuce que je vous propose fonctionne pour vrai et elle pourrait vous aider.

Pour arrêter de manger un quelquonque produit (ou type de produit), ou du moins en réduire notre consommation, prenons comme exemple les croustilles, on doit seulement s’abstenir d’en acheter! Lorsque vous aurez une fringale à la maison, vous n’en aurez aucune à portée de main et vous mangerez autre chose. Il n’en sera pas plus facile de se contrôler à l’extérieur de la maison, mais si 80% de la nourriture que vous ingurgitez provient de chez-vous, on peut facilement dire que 80% du temps vous ne mangerez pas des croustilles, et c’est probablement déjà beaucoup mieux qu’en ce moment.

Cela ne signifie pas de manger moins, mais plutôt d’augmenter la qualité des aliments, au lieu d’acheter des croustilles, achetez plus de légumes/fruits/noix ou même de la viande si vous le voulez. Même s’ils n’ont pas aussi bon goût, lorsque la faim vous agripera, vous n’aurez probablement pas envie de vous rendre au dépanneur et vous parviendrez à vous contenter de ce qui vous avez déjà au lieu de sortir.

Cela fonctionne vraiment, je le fais aussi, si j’achète un sac de croustilles, je ne peux pas m’empêcher d’y penser tant qu’il en reste dans le sac, si je n’en ai pas, je mange autre chose et je survie tout de même. Je ne les ai pas complètement éliminés de mon alimentation, car on ne doit pas seulement souffrir dans la vie. Mais le fait d’en réduire l’accès le plus possible me permet d’avoir plus de contrôle sur mon alimentation.

J’ai utilisé les croustilles comme exemple, mais il est possible de le faire pour n’importe quel aliment, si vous n’avez pas accès à un certain type d’aliment, vous aurez beaucoup moins de chances de le consommer.

Le retour de KromycKs

Après une autre pause, je suis finalement de retour à faire des bandes-dessinées. Mais cette fois, j’ai appliqué quelques changements qui vont je l’espère me permettre d’avoir un horaire de publication plus constant.

Je l’ai déjà dit plusieurs fois sur l’ancien site web de KromycKs (je n’ai pas ramené ces articles sur le nouveau site puisque leur contenu était étroitement relié au moment où je les publirais), depuis un bon bout de temps, je trouve le processus de création de bande-dessinées plutôt irritant. Ma méthode de travail me paraîssait inefficace et les résultats ne correspondaient jamais à mes attentes. Alors ce n’est pas le manque d’intérêt ou d’inspiration qui m’arrête, mais bien le processus.

Donc, maintenant que j’ai finalement la motivation de recommencer à dessiner, je devais appliquer quelques changements pour être en mesure d’avoir du plaisir à le faire. Voici en quoi ces changements consistent:

Utiliser le bon outil pour le travail. Depuis le début, j’ai utilisé quelques méthodes et logiciels pour créer mes bande-dessinées, j’ai commencé en faisant des bonhommes allumettes en noir et blanc et cela s’est changé en personnages plus détaillés et en couleurs. J’en ai fait certains en graphiques vectoriels tandis que d’autres sont en format «raster» (dessin basé sur les pixels). Ce que j’ai récemment découvert, est que rien ne m’empêche d’utiliser plusieurs outils sur le même dessin, en utilisant celui qui est le plus approprié pour chaque tâche. Ce que cela signifie, c’est qu’au lieu de lutter pour faire absolument tout dans le même logiciel (personnages, textes, bulles, bordures, etc), je peux faire chaque partie individuelle avec celui qui est le plus adapté.

Utiliser mes forces. En devenant habitué aux outils, j’ai voulu faire un peu plus à chaque fois. Dans mon cas, «un peu plus» signifiait d’ajouter quelques détails et de dessiner de plus belles formes et personnages. Mais je ne suis pas bon dans les «détails», je suis plutôt du type «vue d’ensemble». Puisque l’attention aux détails n’est pas naturel pour moi, je passais tellement de temps à essayer de rendre tout parfait que j’en venais souvent à détester le dessin avant de le finir. Ce qui est particulièrement intéressant à ce propos est que j’ai toujours considéré que mes bandes-dessinées étaient ternes, même si je passais beaucoup de temps à les polir. Mais j’ai fini par me rappeller, que lorsque je jouais au billard, si je prenais trop de temps pour viser, je manquais généralement le coup. Mes meilleurs coups sont ceux où je n’ai pas pris le temps d’y penser, j’ai seulement agis. C’est ce que je veux appliquer à mes dessins maintenant, du moins de la perspective du dessin, faire ce qui me parait correct sans trop y réfléchir. Cela fera des dessins contenant plusieurs imperfections mais qui seront aussi probablement plus purs et plus représentatifs de moi-même.

Avoir une bonne livraison. Comme je l’ai déjà dit dans la paragraphe précédant, je veux moins penser à dessiner et seulement le faire. Mais je ne veux pas appliquer cette règle à la livraison du «message» ou de la «blague» (punch) de la bande-dessinée. La raison en est bien simple, une idée peut être trouvée à n’importe quel moment et pendant n’importe quelle autre activitée. Et pendant que je réfléchis à des idées de dessins, je ne pense pas à la fin du monde, je suis gagnant sur tous les plans. Aussi, penser à la meilleure façon de présenter un concept de blague est quelque chose que j’apprécie faire, alors je ne considère pas cela comme une nuisance. Donc, les blagues ne changeront pas vraiment, mais il y aura tout de même du changement, et celui-ci est étroitement relié au point précédant. Parce que dessiner est la partie la plus longue de la création et aussi la partie la plus difficile pour moi, choisir la meilleure livraison dépendra aussi de la complexité de ce qui devra être dessiné. Tant que je ne deviendrai pas meilleur en dessin, ou plus patient en général, je vais m’efforcer de trouver des idées qui ne nécessitent pas la création de scènes complexes.

Recycler. Cela va main-dans-la-main avec la livraison. Comme vous avez peut-être déjà remarqué, la plupart de mes dessins plus récents utilisent la même image au moins 3 fois. C’est quelque chose que j’essaierai de prioriser dans le futur, parce que cela me sauve du temps. Recycler des dessins et mettre plus d’énergie sur les dialogues. Cela ne signifie pas que j’arrêterai complètement de faire des blagues visuelles, parce que j’adore aussi ce genre d’humour, mais ce ne sera pas le focus principal.

Pour ce qui est de l’horaire, j’aimerais conserver celui que j’avais avant, qui consiste à publier un dessin à chaque semaine, aux alentours du lundi ou mardi en soirée. J’ai plusieurs projets, comme des articles, de la musique et mon vrai emploi, donc je ne peux pas vraiment m’engager à faire plus pour le moment.

À propos du nouveau site

LeKrocK a maintenant un nouveau site web, et ce n’est pas seulement une question d’apperance.

Pour moi, ce nouveau site est un point tournant dans ma «carrière» d’artiste, parce que je ne l’ai pas codé moi-même. Cela peut sembler banal mais en tant qu’ancien programmeur, j’aime bien régler les problèmes informatiques moi-même. Alors la question de programmer le site ou non ne se posait même pas. Mais le problème est que la programmation n’est plus mon métier parce que je ne le supportais plus, ce qui fait que mes connaissances ne sont pas totalement à jour, particulièrement par rapport à la sécurité et au design. Je n’ai aucun problème à écrire des scripts Python ni à faire des programmes C++ mais seulement selon mes propres critères. Cela devient un problème lorsqu’on construit un site internet, parce que tout change tellement rapidement qu’on doit constament s’adapter. Je n’ai rien contre le fait d’apprendre et d’améliorer nos méthodes et nous-même, mais le sujet du développement web ne m’attire pas particulièrement. J’aime programmer des applications de bureau plutôt que pour la totalité des navigateurs web qui existent…

Donc, qu’est-ce qui m’a fait passer d’un site personnalisé en PHP vers un site WordPress? La sécurité est un facteur important dans cette décision. Pour la même raison que j’ai décidé de payer pour un service d’hébergement au lieu d’héberger le site sur mon propre serveur à la maison. Je n’ai pas les connaissances nécessaire pour fournir un environnement sécuritaire pour les utilisateurs. Je connais les principes de base du hashing de mots de passe, de l’injection SQL, des méthodes GET/POST, HTTPS, les murs de feu (firewall), etc. Mais qu’en est-il de tout le reste des standards de l’industrie dont je ne suis pas au courant? Il y a des gens qui sont payés pour apprendre et appliquer ces concepts alors que je devrais passer une grande partie de mon temps-libre à les apprendre pour ensuite les appliquer maladroitement sur mon propre site et serveur. Tout ce temps qu’il ne m’est pas possible d’investir dans la maitrise de mon art. J’ai donc décidé d’avoir confiance que ces gens font un meilleur travail que je ne le pourrais, et je suis certain que c’est le cas. Je suis au courant que WordPress détient une grande part du marché sur internet, ce qui en fait une cible facile pour les gens malfaisant, néanmoins, la sécurité est encore à des années-lumières en avance sur ce que je serais en mesure d’accomplir par moi-même.

Un autre facteur dans ma décision, comme je l’ai mentionné plus haut, est que je pourrai passer moins de temps à gérer et plus de temps à créer. Programmer et tester un site web (ou tout programme informatique) est un processus long. Replonger dans du code six mois plus tard pour faire une mise à jour peut aussi être long et fastidieux. Ajouter une nouvelle fonctionnalité est aussi long, tout dépendament de la complexité de celle-ci, spécialement si cela nécessite de comprendre le vieux code et de le modifier pour pouvoir intégrer la nouvelle partie. Et ensuite tout retester, encore une fois. Maintenant, tout ce temps pourra être investi à dessiner plus, écrire plus et à faire plus de musique.

Le facteur qui fera une plus grande différence pour les utilisateurs, est que le site va maintenant fournir les fonctionnalités de base du site web moderne: la possibilité d’ajouter des commentaires, des options de filtre, un design attrayant, une navigation efficace, etc. Toutes ces choses que j’avais décidé de ne pas fournir dans le vieux site pour sauver du temps.

La dernière raison, est que je n’avais aucune interface administrateur, encore une fois parce que j’ai voulu sauver du temps de développement. Cela signifie qu’à chaque fois que je voulais ajouter du contenu sur mon site, je devais intéragir directement avec le système de fichier du serveur et la base de donnée du site web, ce qui n’est pas un processus très efficace.

Alors le voici, le nouveau site web, qui je l’espère va rendre votre expérience et la mienne plus agréable qu’elle ne l’était auparavant.

Bases de données Access

Je ne sais pas comment il est possible que quelqu’un chez Microsoft aie décicé qu’Access soit encore pertinant en 2018. Je peux comprendre qu’à un certain point dans le passé, il a été utile dans certains cas. Mais maintenant que l’informatique a évoluée au point où elle est en ce moment, comment une telle abberation peut-elle encore exister?

J’ai étudié l’informatique il y a quelques années et j’ai travaillé dans le domaine pendant quelques années par la suite, alors je considère avoir un niveau respectable de connaissances et d’expérience dans le domaine, et j’ai toujours de la difficulté à accomplir des tâches basiques dans ce logiciel. Je crois que Microsoft emploie de bons ingénieurs qui en connassaient beaucoup plus sur les ordinateurs et la programmation que je n’en connaîtrai de toute ma vie, alors comment Access peut-il encore exister?

Il y a quelques temps, j’ai eu à retourner dans Access pour accomplir quelques tâches que je décrirais de «simples», sans entrer dans les détails de ce en quoi cela consistait, disons que je devais bâtir une base de données et construire quelques formulaires et rapports qui rendraient les données utilisables pour le commun des mortels. Et j’ai presque échoué! J’aurais probablement obtenu un meilleur résultat plus rapidement en ayant codé le tout en C# et SQL.

Dans le passé, j’ai aussi eu à travailler avec d’autres versions plus vieilles, jusqu’à Access 97, et sincèrement, rien n’a changé durant ces 20 années, le logiciel est resté le même, seulement l’interface a évoluée (le ruban dans le haut, car le reste est toujours le même vieux gris). Les même fonctionnalités et façons de faire, sans amélioration en terme de convivialité.

Je suis en mesure de comprendre qu’il existe un marché pour un logiciel situé entre Excel et SQL Server, mais pourquoi est-ce que ce logiciel devrait être Access? Si je suis capable de me débrouiller dans Excel et dans SQL Server, pourquoi est-il si difficile de comprendre Access? Je n’ai jamais entendu parler d’un programmeur ayant une opinion favorable, ni même neutre par rapport à Access, nous le détestons tous.

Il doit bien y avoir une raison, c’est probablement parce que c’est un mauvais logiciel. En général, en tant que spécialistes de l’informatique, nous sommes en mesure d’utiliser la majorité des logiciels, que nous les connaissions déjà ou non. Parce que la majorité des applications suivent des règles similaires pour les fonctionnalités qu’elles fournissent. Mais Access réussi à s’en tirer en faisant les choses à sa façon sans se soucier des autres. (certains se souviendront peut-être d’un certain «Internet Explorer»…)

Peut-être que le logiciel survit malgré lui parce qu’il permet aux entreprises qui sont coincées avec celui-ci de continuer de fonctionner sans investir dans un vrai serveur de base de données? Malgré tout, pourquoi ne pas éliminer Access et le remplacer par une version plus conviviale de SQL Server et SQL Server Management Studio? Comme une sorte d’application autonome qui gère son propre serveur SQL local (s’il ne l’ont pas déjà fait) qui peut vivre sur un poste de travail et être transféré entre ordinateurs à volonté, exactement comme Access, mais avec les fonctionnalités et la prédictibilité d’un vrai serveur SQL. Ou sinon qu’ils développent leur propre interface pour SQLite, qui fait déjà un très bon travail à gérer des bases de données sans serveur.

Je ne m’attends pas à ce qu’un propriétaire d’entreprise ou que n’importe lequel employé non-informaticien apprennent SQL, mais si un logiciel offrait la convivialité d’Access couplée à un vrai moteur SQL sous le capot, à quel point cela serait-il génial pour nous pauvres programmeurs qui auront sans aucun doute à aider ces gens de toute façon tôt ou tard?